Panique fongique

Artiste inclassable et de talent, Anna Broujean propose une amusante revue mêlant arts et cuisine à laquelle j'ai eu l'honneur de participer. Dans son deuxième numéro, consacré aux champignons, j'ai pu explorer par le texte mon profond rejet pour les fungis. Un mélange de gêne lié à l'histoire familiale, mais aussi à l'image psychanalytique que le champignon a longtemps véhiculé dans notre société. Aujourd'hui mieux compris et mieux considéré, il n'en reste pas moins un eucaryote que je peux manger mais que je fuis à l'état sauvage. Ne craignez donc pas que j'aille piquer le coin à champignon de votre grand-père. Je vous le laisse avec plaisir.